Ici nous allons parler que très brièvement du passé lointain de Zvèläya LeMercey. Un père français et une mère polonaise lui ont tous deux donnés leur héritage. LeMercey, un nom français noble fut sans doute ce qui la poussa à s’intéresser à l’histoire et à son passé. Très vite, une fois qu’elle sut lire, elle se plongea dans les romans historiques où se mêlaient aristocratie et glamour.
Mais petit à petit l’enfant s’éclipsa du monde préférant lire plutôt que de jouer avec ses « amis ». Le soir, avant de s’endormir, elle s’imaginait avoir été adoptée et appartenir en réalité à une famille aisée de France, de pure souche. Ce n’était pas les origines de son père qu’elle reniait mais bien celles de sa mère, pauvre famille paysanne de Pologne. Son nom lui faisait honte au fur et à mesure qu’elle se plongeait dans ce monde fantastique.
Mais ces histoires inventées et ces amis imaginaires ne passèrent pas, comme ses parents l’avaient espérée. Le changement fréquent de pays pour le travail de son père n’aida pas la jeune enfant à rencontrer et à tisser des liens et la plongea encore plus profondément dans ce monde inventé.
Néanmoins, les déménagements répétés eut un effet positif. La petite fille, passionnée par l’histoire, chercha sans cesse à connaître la culture et le passé de chaque pays. Pour ce faire, elle apprit la langue parfaite, voir peut être trop et il n’est pas rare qu’actuellement encore elle parle en vieux français ou dans la langue passée de Shakespeare. Avec le français, le polonais et l’anglais, Zvèläya se passionna pour le Russe et les familles royales qui y avaient perdurés, l’espagnol s’imposa également à elle, tout comme l’allemand. Pourtant, les langues et la culture asiatique ne l’intéressa jamais.
Le choix d’études et d’avenir s’imposa rapidement à la famille LeMercey et la petite fille serait très certainement historienne. Elle avait donc prévu de passer sa licence d’Histoire et avait commencé par faire un équivalent au bac L lors de son dernier séjour : en Angleterre.
Mais elle reçut cette lettre. Celle du Roi, qui changea sa vie. Avec cela, elle voyait enfin son avenir. Elle allait pouvoir être la suivante du Roi, être la femme en grande robe qui se baladait dans le château près de son Roi pour attirer ses faveurs et peut être même, devenir sa maîtresse.
Malheureusement, la vie ne se déroula pas comme dans le film qu’elle s’était montée. Le Roi ne sembla pas céder à son charme et elle ne fut jamais la maîtresse de quiconque. Son rêve s’effondrait petit à petit et son secret fut découvert. Elle n’était plus personne et fut rejetée de la haute société.
Ayant tout perdu, elle décida que ce ne serait, pour autant, pas la fin. Elle commença à travailler comme serveuse dans une piteuse auberge où elle commença à préparer son retour.